Le nom / titre déjà : ce lieu reculé, ricain au possible, je sais pourtant que ce n’est pas pour moi mais voilà : Oscar, échos positifs, come back cinématographique de Julia, Meryl Streep tout ça… Je me suis dit qu’il ne fallait peut-être pas que je le manque.

Au final, cette fois, j’aurais du écouter mon feeling. Ce film représente tout ce que je déteste au cinéma.

Cette grande fresque familale a réussi le pari de profondément me gonfler. Il s’agit pourtant d’un style assez cinématographique mais le déballage de poncifs – car oui ce sont des poncifs – divorce, engueulades, secrets enfouis, reproches, secrets qui refont surface… m’a semblé totalement surfait.

Certes c’est la vie me direz-vous, moi qui suis encline à répéter que le cinéma n’est qu’un miroir de la vie. Mais voilà, j’aime lorsque le cinéma est plus subtil et personnellement, les grandes tablées où tout le monde s’engueule et déballe ses vérités ça me gonfle.

Chez Kechiche me direz-vous, (La graine et le mulet) ça me plait énormément. Preuve de plus que la réal est clé et qu’il en faut du talent pour apprendre à filmer, à diriger des acteurs et à créer une atmosphère.

Voilà, je ne suis qu’antagonisme et ambivalence mais ce mélo made in US m’a profondément agacée. Je n’en garde qu’une sensation de désagréable cacophonie où même une Meryl Streep, certes d’une puissance et d’un charisme inouis, m’a gênée.

En clair et ce n’est pas un spoiler je comprends que le paternel se soit tiré un balle. Oui, c’est à ce point là.

Un mauvais été je vous dis.