AMHA (A Mon Humble Avis)

Le bonheur est pour demain

Posted by Barbara GOVAERTS

Une passion amoureuse qui nait d’un regard.

Un voyou au grand coeur qui n’a pour ambition que d’aider sa mère.

Un braquage qui tourne mal.

La prison.

Je dois vous avouer qu’il s’agit là d’un cocktail hautement cinématographique qui fonctionne très bien sur moi. Un prophète ou encore Shéhérazade sont deux de mes films préférés et me confèrent une émotion immense à chaque fois que je les vois.

La passion amoureuse, l’impossibilité de vivre et partager un quotidien, la violence alentour mais surtout l’emprisonnement – qu’il soit personnel et intérieur ou réel entre quatre murs – forment un ciment réel pour dire des histoires d’une rare puissance. A mon sens.

Si je reconnais à Brigitte Sy la capacité à dire et montrer la prison telle qu’elle est : la demande de parloir, l’attente de l’acceptation, le trajet et l’organisation que demandent les visites, l’attente devant la porte de la prison, la fouille… J’ai trouvé le tout proche du néant du point de vue des émotions !

La réalité est là, documentée (Brigitte Sy, la réalisatrice raconte ici un pan de son histoire, lui même narré par son fils Louis Garrel dans sa comédie fort réussie L’Innocent) mais l’émotion vient à manquer.

A aucun moment je n’ai senti que la pellicule imprimait cette passion, les images que j’ai vues portées à l’écran ne m’ont pas semblé empreintes justement de cet amour, de cette urgence qu’ils ont tous les deux à vivre cet amour.

C’est à peine s’il regarde sa fille en prison le jour où il tente l’effraction ! (pardon spoiler…)

Non vraiment rien ne semble vrai, tout est pose, et ersatz de passion.

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