Joie que le souvenir de ce film vu en last minute lors du dernier Festival de Cannes. Il n’était pas à mon programme et quel bonheur qu’il s’y soit inscrit.
Soit ce poète maudit des temps modernes. Las de n’avoir jamais vu ni la richesse, ni la célébrité véritablement frapper à sa porte. Il déambule, il végète… Sa fille, adolescente, le rejette quelque peu. Son ex femme le tient à distance. La lose.
Jusqu’à l’arrivée dans sa vie de cette jeune femme emplie d’une source de vie et d’écriture. Il y voit l’occasion de se poser là, en pygmalion.
Le tout pourrait tomber dans le panneau de la complaisance mais reste à bonne distance à chaque instant. Quel prix mérité ! (Prix du jury – Un certain regard).
C’est très humain et très cinématographique, en ce sens, où la narration est toujours au service des personnages. Qui irradient.
A commencer par le personnage principal, d’un charme sans commune mesure. Tout complexé qu’il est, il en devient touchant et puissant à nos yeux tant il se présente à nous sans aucun faux semblant. Une preuve s’il en est qu’il s’agit là de l’unique façon valable de se présenter au monde. La plus difficile aussi. Grande réussite !
