BFSC avec...

Arco : une pépite irisée pour l’hiver

Posted by Barbara GOVAERTS

Quel enthousiasme et émotion j’ai à vous parler de ce film que je ne peux que vous encourager à aller voir en salle.
Les nostalgiques d’E.T l’extraterrestre de Spielberg ne seront pas déçus par ce conte poétique qui convient aux adultes comme aux plus petits. Il agira sur vous j’en suis certain comme une madeleine de Proust tant les références y sont nombreuses.

Il réunit Arco, un petit garçon venu du futur (2932) qui voyage dans le temps et se retrouve perdu sur Terre en 2075, dans un monde où les robots ont déjà bien fait leur place dans la société et que les dégâts du changement climatique affectent. Arco fait la rencontre d’Iris qui, elle, est souvent seule avec son petit frère, ses parents en effet trop absents ne sont présents qu’à travers l’hologrammes que projette Mikki la Cyber-Nounou d’Enfer. Ensemble ils feront tout pour qu’Arco retrouve les siens et l’Eden d’où il vient.

D’ailleurs “arcoíris” est le mot espagnol pour dire Arc-en-ciel, j’aime imaginer que l’alliance des prénoms des deux personnages était toute réfléchie pour nous produire un si bel arc-en-ciel dans nos salles obscures.

Des personnages secondaires de grande qualité sont également présents pour pimenter l’histoire. Trois frères (vilains ?) embarqués dans la quête du joyau qui permet à Arco de voler. Tous trois sont doublés par Louis Garrel, Vincent Macaigne et Willem Lebghil. Ils apportent la dimension comique du film. Ces trois “méchants pas si méchants” nous rappelleront les deux cambrioleurs de Maman j’ai raté l’avion, autre référence du réalisateur Ugo Bienvenu.

Mikki le robot, meilleur ami d’Iris et parent de substitution nous permet quant à lui de nous questionner sur les liens familiaux, l’attachement et bien sûr l’intelligence artificielle. Ce robot était déjà existant dans l’univers du réalisateur puisqu’il faisait son apparition dans sa BD Préférence Système.

Je ne saurais en parler davantage sans trop vous en dévoiler l’histoire, et pour vous laisser le plaisir de la découvrir par vous-même.

Que dire de la bande son du film qui ajoute comme si il n’y en avait déjà pas assez, toujours plus de poésie. Non sans rappeler les bandes sons des films de Miyazaki ou même d’Interstellar. Poignante même à des moments charnières du film, elle a su me faire couler les larmes à grosses gouttes.

Tout est réussi jusqu’au doublage. Natalie Portman, productrice du film, prête d’ailleurs sa voix à la mère d’Arco dans la version anglophone. Au casting français, on retrouve Oxmo Puccino et Swann Arlaud.

Les thèmes abordés sont riches et variés : la famille, l’amour, l’abandon, la diversité, l’évolution technologique, le dérèglement climatique, et j’en passe.

Allez, j’ose le dire rien que pour BFSC : j’y ai personnellement vu une référence à Titanic (film cher à mon coeur) dans la scène finale du film. 💙

NDLR : cet article de qualité est rédigé par mon ami Monkey in the dark room suite à la projection d’Arco, organisée en avant première par le Club 300 Allociné. Je remercie tout à la fois l’auteur et le Club 300.

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