L’acteur le plus adulé d’Égypte, George El-Nabawi, tombe du jour au lendemain en disgrâce auprès des Autorités. Sur le point de tout perdre, George est contraint d’accepter le rôle du Président Al-Sissi dans un biopic à sa gloire. Il se retrouve alors projeté dans le cercle le plus fermé du pouvoir et réalise vite qu’il ne risque pas seulement d’y perdre son âme, mais qu’il s’est littéralement jeté dans une dangereuse danse macabre.
Quelle déception, non pas de ce film en lui même, mais de n’avoir pas été emporté par lui.
Car mes souvenirs du Caire confidentiel et, dans une moindre mesure déjà, mais tout de même, de La conspiration du Caire sont forts.
La charisme de l’acteur principal déjà : Fares Fares, dont je ne connaissais rien m’a amplement marqué et ses pérégrinations, ses déambulations… J’avais été happé par le premier opus de cette trilogie Le Caire confidentiel.
Ici je dois avouer que je me suis plutôt ennuyée. Je ne saurais dire pourquoi véritablement mais la magie qui avait tant opéré la première fois, puis la flamme qui s’est rallumée (un peu légèrement déjà comme je le disais plus haut) fut poussive ici.
Et pourtant, il est question d’un tournage de cinéma. Et j’aime lorsqu’il est question de cinéma au cinéma ! Cette cette inception.
Voilà alors l’occasion de réveiller un questionnement que j’ai régulièrement. Qu’est ce qui fait que l’on « rencontre » un film véritablement ? S’agit-il d’une question de timing ? Peut-être qu’à l’instar de la rencontre entre deux êtres, qui fonctionne, ou pas, il en est de même pour un film. Tous les ingrédients peuvent être réunis mais la flamme ne s’allume pas.
Reste un film, qui referme donc cette trilogie, plaisant mais pas poignant.
